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EN BREF
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Le Hellfest, célèbre festival de metal, a enregistré un bilan carbone de 17 033 tonnes de CO2 lors de son édition 2024, un chiffre représentant des émissions comparables à celles de 17 vols aller-retour Paris-New York par passager. Afin de limiter son empreinte carbone, le festival a mis en place plusieurs initiatives écologiques. La mobilité durable est l’une de ses priorités, avec une incitation au covoiturage et l’utilisation de transports moins polluants. De plus, il est prévu d’installer des bornes électriques pour véhicules au parking et d’augmenter l’utilisation d’énergies renouvelables sur le site. Le Hellfest ambitionne également de valoriser 72 % des déchets générés pendant l’événement et d’encourager la consommation locale pour réduire son impact environnemental.
Une empreinte carbone significative : 17 033 tonnes de CO2 en 2024
Le festival Hellfest, emblématique événement dédié à la culture musicale metal, a récemment mis en lumière son empreinte écologique, affichant un impressionnant total de 17 033 tonnes de CO2 en 2024. Ce chiffre, comparé à l’équivalent de 17 vols aller-retour entre Paris et New York pour un seul passager, soulève des questions sur l’impact environnemental des grands événements festifs. Consciente de la nécessité d’agir face à la crise climatique, l’équipe du Hellfest déploie désormais des initiatives novatrices et audacieuses pour réduire son empreinte carbone, tant pour l’édition passée que pour les événements futurs, notamment celle de 2025.
Vers un festival écoresponsable
Le Hellfest a pris conscience, à travers le bilan carbone présenté par Cindy Pajot, sa nouvelle responsable de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), que le festival devait évoluer pour s’inscrire dans une démarche écoresponsable. Son objectif est de construire un modèle durable qui harmonise musique et protection de l’environnement. Pour ce faire, diverses actions sont mises en place afin de réduire non seulement les émissions de CO2, mais aussi d’optimiser la gestion des ressources.
Le rôle central des déplacements
Un des points les plus préoccupants du bilan carbone du Hellfest est lié aux déménagements des festivaliers. En effet, ces déplacements représentent jusqu’à 75 % des émissions de CO2. Le festival est situé dans une zone moins desservie par les transports en commun, ce qui complique l’accès sans voiture. Cependant, les organisateurs ont choisi de ne pas stigmatiser le public, mais plutôt de proposer des alternatives de transport moins polluantes.
Infrastructures de transport alternatif
Pour encourager les festivaliers à abandonner l’usage de la voiture individuelle, le Hellfest a mis en place un système de navettes reliant la gare de Clisson au festival, permettant ainsi un accès facilitant le trajet. En outre, l’organisation incite au covoiturage, ayant dédié 1 815 places à cet effet lors de l’édition 2024, ce qui a permis d’économiser environ 53 000 kg de CO2.
Favoriser l’usage du vélo
Les organisateurs ont également mis à disposition un parking à vélos, pouvant accueillir jusqu’à 3 200 cycles. Cette initiative vise à soutenir les futurs festivaliers dans leur choix de modes de déplacement responsables. Une sensibilisation à l’importance des transports doux est donc intégrée dans le discours du festival, renforçant l’engagement écologique des organisateurs.
Énergie renouvelable et réduction de la consommation
À côté des déplacements, le festival s’attaque à la question de l’énergie utilisée. En 2024, plus de 171 000 litres de gazole non routier (GNR) ont été employés via une centaine de groupes électrogènes, soulignant un besoin urgent d’expérimentations dans le domaine de l’énergie. Dans cette optique, des tests en vue d’abandonner ce type de carburant au profit d’une électrification verte sont en cours.
Bornes de recharges électriques
Parmi les innovations prévues pour l’édition de 2025, le Hellfest va installer pour la première fois des bornes de recharge électrique sur son grand parking. Ce projet, mené en partenariat avec Enedis, marque un tournant dans les pratiques énergétiques du festival, car ces bornes seront alimentées par de l’énergie renouvelable, ouvrant la voie vers une dépendance réduite aux énergies fossiles.
Gestion des déchets : un engagement à long terme
Un autre aspect crucial des initiatives du Hellfest est la gestion et la revalorisation des déchets. En effet, 72 % des déchets sont d’ores et déjà revalorisés, et tous les biodéchets du festival sont transformés en amendement pour l’agriculture. Cela illustre une prise de conscience forte de la nécessité de réduire le volume de déchets produits par l’événement.
Circuit court et restauration écoresponsable
Le Hellfest s’engage également à privilégier le circuit court en s’associant avec des producteurs locaux. Ainsi, 80 % des stands de restauration sont d’origine française, et une proportion similaire propose des plats végétariens, permettant d’alléger davantage l’impact écologique de l’événement. Ce choix culinaire vise à diminuer les émissions de gaz à effet de serre associées à la production des produits alimentaires.
Innovations pour l’eau et la biodiversité
La gestion des ressources en eau est un autre pilier de l’ambition écologique du festival. À ce jour, pas moins de 160 robinets d’eau sont mis à disposition des festivaliers, ce qui permet d’éviter l’utilisation de 50 000 bouteilles en plastique pour chaque édition. Ce geste concret contribue à diminuer la pollution plastique générée par les événements de grande envergure.
Collaboration pour la biodiversité
Le Hellfest ne se contente pas de réduire son impact direct. En 2024, une convention de partenariat a été signée avec l’association Savage Lands pour promouvoir la biodiversité et sensibiliser les communautés présentes au festival. Grâce à un versement annuel de 200 000 €, le festival soutient les initiatives de l’association pour la préservation des espèces et la protection de l’environnement. Ces efforts positifs illustrent une prise de conscience croissante du rôle que peuvent jouer les événements musicaux dans la protection de la nature.
Sensibilisation et engagement du public
Enfin, il est essentiel de souligner que tout cet engagement envers une empreinte carbone réduite ne peut être atteint sans l’implication du public. Des actions sont menées pour sensibiliser les festivaliers à l’importance de l’impact écologique de leurs choix, tant lors de leur venue au festival que dans leur vie quotidienne.
Initiatives concrètes pour éduquer
Les organisateurs du Hellfest ne se contentent pas d’appliquer ces mesures, mais s’efforcent également d’éduquer le public sur les enjeux écologiques. Des discussions, ateliers et informations pratiques sont proposés sur place afin d’encourager chacun à prendre des décisions éclairées et responsables. Cela s’inscrit dans une vision globale de transformation des comportements envers l’environnement et la durabilité.
Le chemin vers 2025 : un modèle à suivre
Le parcours du Hellfest vers une empreinte carbone réduite et une forte responsabilité environnementale est un exemple pour d’autres festivals. La combinaison d’efforts dans la réduction des émissions de CO2, l’éducation du public et la gestion responsable des ressources montre qu’il est possible d’organiser des événements de grande envergure tout en respectant notre planète. À l’approche de l’édition 2025, les initiatives promettent d’être encore plus ambitieuses, plaçant le Hellfest comme un acteur clé dans la transformation de l’industrie musicale vers un avenir plus durable, à travers des engagements authentiques et pérennes.
Pour en savoir plus sur les actions du festival, vous pouvez consulter leur site officiel ici ou suivre leurs actualités sur les différentes plateformes.
Les initiatives du Hellfest pour limiter son empreinte carbone
Le festival de métal Hellfest, reconnu pour son ambiance unique, a pris conscience de son impact environnemental et a mis en place plusieurs initiatives pour contrer ses émissions de CO2. En 2022, le festival a affiché un bilan de 17 033 tonnes de CO2, ce qui équivaut à l’impact de 17 vols aller-retour Paris-New York pour un passager. Cette réalisation a suscité une prise de conscience parmi les organisateurs et le public.
Pour débuter, le Hellfest a concentré ses efforts sur la mobilité. Environ 75 % des émissions de CO2 proviennent des déplacements des festivaliers. Pour y remédier, le festival incite les participants à utiliser des transports moins polluants, comme le covoiturage ou les navettes mises en place à partir de Clisson. Un parking vélo a également été installé, permettant aux festivaliers de venir à deux roues.
En matière d’énergie, le festival s’est engagé à réduire sa consommation de sources fossiles. Cette année-là, des bornes de recharge électrique ont été installées pour les véhicules, alimentées par de l’énergie verte via un partenariat avec Enedis. L’usage de gazole non routier a été réduit, et des projets d’électrification au 100 % vert sont en cours pour optimiser l’alimentation électrique des scènes.
Un autre aspect crucial de l’engagement écologique du Hellfest est la gestion des déchets. Avec un taux de revalorisation des déchets atteignant 72 %, le festival s’efforce de limiter son impact sur l’environnement. Tous les biodéchets sont transformés en amendement pour l’agriculture, et la plupart des fournisseurs de nourriture sont locaux, favorisant ainsi le circuit court.
Enfin, le festival a mis en place un laboratoire d’expérimentation pour tester de nouvelles pratiques responsables. Ce Hellfest Lab permettra d’évaluer diverses solutions écologiques et de partager des résultats concrets sur la réduction de l’empreinte carbone. L’objectif est de servir de modèle pour d’autres événements, tout en encourageant les festivaliers à adopter une mentalité plus verte.
