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EN BREF
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Le changement climatique engendre des conséquences de plus en plus visibles dans le monde agricole, et la Corée du Sud n’échappe pas à cette réalité. Au cœur de ce combat se trouvent des agriculteurs qui intègrent un tournant historique en poursuivant la compagnie nationale d’électricité KEPCO, l’accusant de contribuer au dérèglement climatique par son utilisation excessive du charbon. Ils affirment que cette situation a directement impacté leurs récoltes, provoquant des pertes financières substantielles. Ce procès soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des entreprises face aux enjeux environnementaux et à leurs conséquences socio-économiques.
Responsabilité des entreprises face au changement climatique
La question de la responsabilité des entreprises dans le cadre du changement climatique est devenue cruciale, notamment à la suite d’actions en justice intentées par des agriculteurs. En Corée du Sud, des fermiers accusent la KEPCO, le principal fournisseur d’électricité du pays, d’être un acteur clé dans l’aggravation des conditions climatiques défavorables ayant impacté leurs récoltes. Cette affaire soulève un enjeu fondamental concernant la responsabilité des entreprises vis-à-vis de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et des conséquences qu’elles engendrent sur l’agriculture et l’environnement.
Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple d’Hwang Seong-yeol, un cultivateur dont les champs, autrefois prospères, souffrent désormais des conséquences de changements climatiques marqués par des pluies torrentielles et des inondations. En 2024, un rapport du gouvernement a qualifié ces événements de catastrophes agricoles, soulignant l’ampleur des dommages subis par la production alimentaire. Les agriculteurs, dont beaucoup vivent des situations similaires, se trouvent dans l’impossibilité de faire face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes, et ce, malgré leur travail acharné. Ce cas souligne l’importance d’une prise de conscience collective et d’un débat sur la nécessité d’une transition énergétique vers des sources durables qui pourraient atténuer les effets du réchauffement climatique.
Responsabilité environnementale des entreprises face aux catastrophes agricoles
La situation climatique de la Corée du Sud devient critique, marquée par une fréquence accrue d’événements météorologiques extrêmes qui impacte gravement l’agriculture. Cinq agriculteurs s’y opposent en poursuivant la compagnie KEPCO, l’accusant de contribuer au dérèglement climatique via sa dépendance au charbon. Selon des études récentes, KEPCO est responsable d’environ 30% des émissions de gaz à effet de serre du pays, ce qui soulève des questions sur la responsabilité des grandes entreprises dans la crise écologique. Hwang Seong-yeol, un des plaignants, souligne qu’en raison de conditions climatiques défavorables telles que de fréquents pluies torrentielles et des gelées inhabituelles, sa récolte a chuté de 25% cette année.
Cette action judiciaire ouvre un débat plus large sur le lien entre le vital secteur agricole et les politiques énergétiques. Les agriculteurs réclament non seulement des compensations financières, mais également une transition vers des énergies renouvelables, avec une sortie progressive du charbon pour l’horizon 2035, ce qui amène à réfléchir sur la responsabilité des entreprises face à l’urgence écologique. Si les plaignants obtiennent gain de cause, cela pourrait établir un précédent juridique et inciter à une transformation des pratiques industrielles pour mieux protéger les exploitations agricoles face aux dérèglements climatiques futurs.
Changement climatique et agriculture en Corée du Sud
Les impacts sur la production agricole
La Corée du Sud est actuellement confrontée à des défis sans précédent en matière de changement climatique, qui affectent directement sa production agricole. Les agriculteurs, tels que Hwang Seong-yeol, ont exprimé leurs préoccupations concernant les conditions météorologiques de plus en plus extrêmes. Un printemps glacial a freiné la croissance des cultures, suivi d’un été marqué par de fortes pluies et d’inondations, créant des conditions propices au développement de maladies fongiques qui compromettent leur récolte. Par exemple, l’augmentation des précipitations et des températures plus élevées a causé une diminution des rendements de 20 à 25 % pour plusieurs exploitants.
Cette situation souligne la nécessité d’approches pratiques et de solutions durables pour contrer les effets néfastes du climat sur l’agriculture. Les témoignages d’agriculteurs illustrent un désir de changement qui pourrait rehausser la résilience de l’industrie face à ces défis croissants :
- Adoption de pratiques agricoles durables et éco-responsables, incluant l’utilisation de techniques de culture qui minimisent l’impact environnemental.
- Investissement dans des technologies agricoles innovantes, telles que des systèmes d’irrigation intelligents, pour mieux gérer l’eau et réduire les pertes de récoltes.
- Intégration de variétés de plantes plus résistantes aux changements climatiques, adaptées à la nouvelle réalité climatique en Corée du Sud.
- Collaboration avec des ONG et des gouvernements pour promouvoir des politiques favorables à la décarbonation du secteur agricole.
En outre, les agriculteurs cherchent à sensibiliser le public et à obtenir un soutien accru pour faire face à ces changements. Ce faisant, ils espèrent que des mesures concrètes seront prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et soutenir l’agriculture dans un contexte climatique difficile.
Responsabilité de KEPCO face au changement climatique
Avec un environnement de plus en plus précaire en Corée du Sud, cinq agriculteurs ont décidé de poursuivre la compagnie KEPCO, accusée d’alimenter le dérèglement climatique à travers sa dépendance au charbon. Leur plainte met en lumière la lien entre les incertitudes climatiques et les récoltes agricoles dégradées.
Hwang Seong-yeol, l’un des plaignants, témoigne de la détresse causée par des conditions météorologiques extrêmes qui freinent leur activités agricoles. Avec un impact direct sur leurs récoltes de riz, les agriculteurs expriment leur désespoir face aux douze mois de fluctuations climatiques énormes, comprenant des inondations et des canicules.
Le rapport du gouvernement mentionne des catastrophes agricoles récurrentes en 2024, où les pertes de cultures sont alarmantes, surtout concernant le riz. KEPCO, en tant que principal émetteur de gaz à effets de serre en Corée du Sud, concentre les critiques, étant responsable de 30 % des émissions nationales.
Les agriculteurs s’unissent, réclamant une réforme climatique significative et une sortie du charbon d’ici 2035, en deçà des engagements gouvernementaux. Ils stigmatisent les entreprises qui, selon eux, ont un rôle clé dans la dégradation de l’écosystème, arguant que la justice doit se pencher sur leurs responsabilités. Leurs revendications ne sont pas seulement financières, mais un appel à l’action.
À travers cette action en justice, le débat autour de la légitimité des engagements climatiques et leur application en Corée du Sud s’intensifie, invitant les décideurs à agir face aux conséquences de leurs politiques. Ce cas pourrait établir un précédent dans la reconnaissance des dégâts causés par le industrialisation excessive et son impact sur les agriculteurs et l’économie locale.
Responsabilité et impacts du changement climatique en Corée du Sud
Un groupe de fermiers sud-coréens a décidé de porter plainte contre la KEPCO, le principal fournisseur d’électricité du pays, l’accusant d’avoir contribué au réchauffement climatique en misant excessivement sur le charbon. Ces agriculteurs, dont les récoltes ont été gravement affectées par des conditions climatiques extrêmes, estiment que la société doit endosser ses responsabilités face aux pertes agricoles qu’ils subissent. En effet, les témoignages de fermiers comme Hwang Seong-yeol illustrent la détresse provoquée par les anomalies climatiques, qui rendent leur travail de plus en plus difficile.
Cette démarche judiciaire est une première en Corée du Sud, soulignant la nécessité de questionner le rôle des entreprises dans le dérèglement climatique. En appelant la justice à reconnaître la responsabilité de la KEPCO, ces agriculteurs espèrent non seulement obtenir réparation, mais également encourager un changement de politique énergétique vers des énergies renouvelables. L’enjeu est désormais de savoir si la justice sud-coréenne saura rendre un verdict qui tiendra compte de l’urgence climatique et des responsabilités partagées.
