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EN BREF
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Christophe Cassou et Philippe Grandcolas, deux figures emblématiques de la recherche scientifique, se trouvent au cœur d’une lutte cruciale pour défendre la production des connaissances face à des attaques de plus en plus virulentes. Dans un environnement où la censure et la déstabilisation des institutions académiques se multiplient, ces chercheurs s’engagent activement pour promouvoir et préserver des travaux essentiels aux enjeux environnementaux et sociétaux contemporains. Leurs actions et prises de parole témoignent d’une volonté farouche de protéger l’intégrité scientifique et d’assurer que la science demeure un vecteur de compréhension et de progrès dans un monde en mutation rapide.
Les menaces sur la recherche scientifique
La recherche scientifique est actuellement confrontée à des menaces sans précédent, tant aux États-Unis qu’en Europe. Sous l’influence d’administrations qui cherchent à restreindre le financement et l’accès à des connaissances jugées « woke », de nombreux chercheurs risquent de perdre leur emploi ou d’être contraints à l’autocensure. Parallèlement, en France, des attaques de la droite et de l’extrême droite ciblent les institutions dédiées à l’environnement et à la santé, illustrant un climat de méfiance croissant à l’égard des travaux scientifiques qui servent à éclairer des enjeux sociaux cruciaux, comme le changement climatique ou les inégalités.
Par exemple, des figures politiques remettent en question l’autorité des organismes tels que l’Anses et l’OFB, tout en propageant des informations incorrectes sur leur nécessité, nuisant ainsi à leur crédibilité. Cette dynamique ne met pas seulement en péril l’intégrité de la recherche, mais soulève aussi des inquiétudes concernant l’impact de telles attitudes sur la démocratie, car une désinformation croissante peut conduire à des décisions publiques mal informées. En prenant conscience de ces enjeux, il devient essentiel de défendre la liberté académique et de promouvoir une meilleure communication entre la science et le grand public, afin de protéger le futur de la recherche et de la société dans son ensemble.
Les Attaques Contre la Science : Une Tendance Inquiétante
Depuis le début de l’année, une offensive contre la recherche académique est observée, particulièrement avec l’arrivée de la nouvelle administration américaine qui, motivée par un agenda réactionnaire, a initié des licenciements massifs et des coupes budgétaires drastiques. Cela inclut la censure de projets de recherche jugés woke ou liés à une vision marxiste de la culture, ciblant en particulier les sciences du climat et les études sur les inégalités sociales. En parallèle, en Europe, les institutions scientifiques et les connaissances sur l’environnement subissent également des attaques, souvent alimentées par l’extrême droite, qui cherchent à dévaluer l’importance de la recherche scientifique. Par exemple, des engagements pris pour protéger la biodiversité peuvent être balayés d’un revers de la main lorsque les discours politiques n’accordent pas de valeur à ces questions scientifiques fondamentales.
Pourtant, cette tension entre science et politique n’est pas nouvelle. Dans des pays comme le Brésil ou l’Argentine, des précédents alarmants existent, où des gouvernements ont d’ores et déjà démantelé des structures de recherche essentielles, augmentant ainsi le risque d’une perte irréversible de données cruciales pour la compréhension des changements climatiques. Le cas des États-Unis est particulièrement révélateur : en raison de l’importance globale de sa contribution à la recherche sur le climat, chaque coup porté à sa communauté scientifique a des répercussions mondiales. On estime ainsi que près de 25% des publications scientifiques sur le climat proviennent de chercheurs américains, artéfact qui souligne le besoin urgent de collaboration internationale et d’échange d’informations.
Les répercussions des attaques sur la recherche scientifique
La menace sur les savoirs environnementaux
Les récentes politiques menées par certaines administrations à travers le monde ont des conséquences profondes sur la recherche scientifique et la production de connaissances. Dans un contexte où les études sur le climat et les sciences environnementales sont souvent ciblées, il est crucial de comprendre les implications de ces attaques. Par exemple, des coupes budgétaires dans les institutions telles que la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) ont conduit à une diminution significative des données climatiques essentielles. Cela soulève des questions sur l’avenir des recherches fondamentales qui soutiennent les politiques de protection de l’environnement.
Les mesures de censure et les attaques directes contre les scientifiques non seulement créent un climat de peur, mais elles perturbent également la communication scientifique. Les chercheurs peuvent se sentir isolés et hésiter à publier leurs résultats, craignant d’être étiquetés comme militants. Des témoignages de scientifiques indiquent une tendance à l’autocensure et une perte de contact entre chercheurs, ce qui est alarmant pour la communauté scientifique internationale.
- Les atteintes à la liberté académique entraînent une réduction de l’innovation et de la créativité dans la recherche.
- Un manque d’accès aux données cruciales pour les études climatiques et environnementales limite la compréhension des défis écologiques contemporains.
- Les collaborations internationales se voient compromises, ce qui affaiblit la lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale.
- Des discours politiques qui remettent en question la valeur de la science minent la confiance du public dans les institutions scientifiques.
Chaque point ci-dessus souligne l’importance d’une vigilance collective face à ces menaces et la nécessité de défendre les valeurs fondamentales de la science. Les actions doivent être entreprises pour rappeler aux dirigeants l’importance de soutenir la recherche et la communication scientifique pour le bien commun.
Les Attaques Contre la Science et leurs Conséquences Globales
Depuis l’arrivée d’administrations telles que celle de Donald Trump aux États-Unis, le monde académique et la recherche se trouvent en proie à une offensive sans précédent. Les décisions politiques qui influencent l’université, particulièrement celles visant les sciences du climat, sont alarmantes. Avec des licenciements massifs et des coupes budgétaires drastiques, ces mesures dépassent la simple censure ; elles ont pour but d’étrangler la recherche indépendante jugée « woke » ou liée à un « marxisme culturel » présumé. En parallèle, des actions similaires émergent en Europe, alimentées par la montée de la droite et de l’extrême droite, qui mettent en péril les institutions et normes écologiques.
Il est essentiel de reconnaître que ces attaques ne touchent pas uniquement les sciences environnementales. En effet, les fondements mêmes de la recherche scientifique sont remis en question, à savoir la collecte et l’analyse des données, leurs partages, et leur utilisation pour orienter les décisions politiques. Ces actions s’accompagnent d’une volonté de détruire non seulement des individus, mais aussi des structures essentielles à la production de la connaissance scientifique. Les récentes interférences dans la communication entre la Noaa et l’Ifremer illustrent cette dynamique de fermeture.
La situation globale est d’autant plus préoccupante lorsque l’on prend en compte les contingences sur le terrain, telles que le climat dans les pays comme l’Argentine, où le démantèlement du système de recherche public a déjà débuté. Ces décisions ont des répercussions internationales, notamment dans le domaine de la science climatique, où les États-Unis sont un contributeur clé. Le rapport établi par Valérie Masson-Delmotte montre que leur participation aux recherches climatiques représente environ 25% de l’effort mondial. Ainsi, une diminution de l’engagement des États-Unis aurait des conséquences catastrophiques pour la communauté scientifique mondiale.
Les discours climatosceptiques et la déformation de la vérité scientifique prennent forme non seulement aux États-Unis, mais aussi en France, alimentant une <désinformation> persistante. De nombreux leaders politiques mettent en avant un récit qui sous-estime la crise de la biodiversité, en parlant de succès isolés tout en ignorant la gravité du déclin des écosystèmes. Les exemples de dégradations des sols ne font qu’accentuer ce besoin urgent d’informer et d’agir. Le constat amer est que, alors que des leaders comme Donald Trump propagent le dénialisme, la lutte pour la biodiversité et la durabilité s’intensifie.
Pour contrer cette tendance inquiétante, il est crucial que les scientifiques, les gouvernements et la société civile renforcent leurs efforts pour établir un dialogue solide entre science et politique. La nécessité de rendre les connaissances scientifiques accessibles et d’accroître la sensibilisation est essentielle dans un monde où les Fake News ont infiltré le processus décisionnel. Seule une collaboration active entre chercheurs et décideurs peut garantir un avenir durable face à ces enjeux déstabilisants.
La lutte pour la connaissance face à l’injustice
Christophe Cassou et Philippe Grandcolas s’engagent fermement contre les attaques croissantes visant la production des connaissances, notamment dans les domaines du climat et de l’environnement. Leur analyse met en lumière la menace que représentent les récentes offensives politiques, où la désinformation et la censure s’imposent au détriment de la science. En évoquant des exemples concrets tels que les retombées du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, ils illustrent comment ces décisions impactent la recherche à l’échelle mondiale.
Leurs témoignages soulignent également l’importance cruciale de la collaboration internationale parmi les scientifiques pour contrer ces manœuvres. Face à un environnement hostile, la nécessité de défendre les savoirs scientifiques devient une urgence. Ils invitent à une prise de conscience collective, affirmant que l’indifférence à la climatosceptisme et à la détérioration de la biodiversité ne peut plus être tolérée.
En fin de compte, leur appel résonne comme un cri de ralliement : il est essentiel de protéger la liberté académique et d’œuvrer en faveur d’une société éclairée par la connaissance, car l’avenir de notre planète en dépend. Leur lutte est celle de tous, et chaque geste pour la science est un pas vers un avenir plus conscient et plus durable.
