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EN BREF
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Rock en Seine 2025, qui se tiendra du 20 au 24 août au Domaine national de Saint-Cloud, promet d’être un événement marquant alliant la passion musicale à une approche écologique renforcée. Avec la volonté de rassembler environ 150 000 spectateurs, cette édition mettra en avant des initiatives telles qu’une scénographie légère, des choix de restauration végétalisée, et un covoiturage encouragé pour réduire l’empreinte carbone. Le festival prévoit également une certification ISO 20121 pour garantir un processus d’amélioration continue. Les festivaliers auront l’opportunité de découvrir une programmation variée, mêlant arts et respect de l’environnement dans un cadre naturel d’exception.
Du 20 au 24 août 2025, le festival Rock en Seine se déroulera au magnifique Domaine national de Saint-Cloud. Cette édition s’annonce non seulement comme un grand événement musical, mais aussi comme un modèle en matière de développement durable. Près de 150 000 visiteurs sont attendus pour vivre une expérience inoubliable mélangeant des performances de têtes d’affiche internationales, et une offre réfléchie vers une empreinte écologique réduite. Les organisateurs ont conçu des mesures précises pour concilier la passion de la musique avec la protection de l’environnement, offrant ainsi un exemple à suivre pour l’industrie des festivals.
Un engagement pour la sobriété écologique
À l’aube de l’événement, les organisateurs de Rock en Seine 2025 se fixent un objectif clair : prouver qu’un festival de grande envergure peut fonctionner de manière responsable sur le plan écologique. Pour atteindre cette ambition, plusieurs initiatives ont été mises en place, allant de l’élaboration d’un bilan carbone rigoureux à la mise en place de solutions pratiques pour réduire l’impact environnemental.
Ces efforts incluent une scénographie allégée, une restauration axée sur des options végétales, et surtout une réelle incitation au covoiturage. L’objectif est de proposer une expérience de festival qui soit à la fois vibrante sur le plan musical et respectueuse de notre planète.
Un premier bilan carbone comme point de départ
L’équipe organisatrice de Rock en Seine a débuté son engagement dans cette démarche écologique en 2023 en réalisant son premier bilan carbone, avec l’aide de Bpifrance et en intégrant le programme « ACT Pas à Pas » de l’ADEME. Ce bilan carbone permet de mesurer avec précision les émissions de gaz à effet de serre générées par l’événement et sert de base pour établir une feuille de route vers une décarbonation progressive.
Cette démarche marque un tournant : contrairement aux solutions temporaires observées par le passé, l’accent est désormais mis sur une réduction continue des émissions d’une édition à l’autre. L’objectif est de réduire les impacts environnementaux de façon structurée et pérenne, avec la certification ISO 20121 en ligne de mire pour garantir l’intégrité du processus.
Mobilité : encourager le public à laisser la voiture au garage
La mobilité étant un enjeu majeur pour la durabilité d’un festival, l’organisateur a adopté des mesures concrètes pour inciter le public à utiliser les transports en commun ou d’autres moyens alternatifs. Les horaires des concerts seront synchronisés avec ceux du dernier métro ou RER, facilitant ainsi le retour des festivaliers sans recourir à la voiture.
Une infrastructure de parkings sécurisés pour vélos et trottinettes a été mise en place, accompagnée d’une flotte de vélos électriques pour les équipes du festival. Cela vise à réduire le nombre de trajets en véhicules thermiques sur le site, même si la part de visiteurs se déplaçant en voiture reste encore significative.
Une réflexion sur la mise en place d’un ticket de parking majoré ou un partenariat avec des plateformes de covoiturage pourrait être envisagée pour encourager les festivaliers à adopter des moyens de transport plus durables.
Déchets : la règle des « 3R » généralisée
L’un des axes prioritaires du festival est la gestion des déchets. Les organisateurs ont opté pour la généralisation des gobelets et de la vaisselle réutilisables dans tous les bars et stands de restauration. Cette mesure vise à réduire considérablement le volume d’emballages jetables habituellement constaté lors d’événements de cette envergure.
Les festivals sont souvent synonymes de surplus de déchets, mais Rock en Seine a pris des dispositions pour encourager le réemploi. 120 bornes de tri bi-flux seront mises à disposition dans tout le parc, tandis que les invendus alimentaires seront récupérés par l’association Linkee pour être redistribués à des étudiants en difficulté.
Il est aussi prévu que les mégots de cigarettes, véritable fléau pour l’environnement, soient collectés grâce à des partenariats avec des organisations comme Lemon Tri, quant aux biodéchets, ils seront dirigés vers une filière de méthanisation pilotée avec GRDF pour en maximiser le potentiel écologique.
Énergie : miser sur le réseau et les biocarburants
Pour ce qui est de la consommation d’énergie, plus de 80% des installations scéniques de Rock en Seine seront désormais raccordées au réseau électrique du domaine, avec une promesse que cette électricité soit certifiée d’origine renouvelable via ENGIE. Cette option permet d’éviter l’usage excessif de groupes électrogènes polluants et énergivores.
Pour les quelques groupes électrogènes qui seront utilisés, le passage à l’huile végétale hydrogénée est prévu, ce qui devrait permettre de réduire de 60% les émissions de gaz à effet de serre qui leur sont associées. Des innovations telles que l’éclairage nocturne à LED équipés de détecteurs de présence participent également à diminuer la consommation d’énergie du festival.
Une logistique repensée et une restauration locale
La logistique du festival a subi une transformation vers des pratiques plus durables. La mutualisation des stocks permettra de limiter les rotations inutiles de camions, ce qui représente une réduction significative de l’empreinte carbone des trajets logistiques. De plus, il est prévu d’adopter des emballages réemployables pour tous les aspects de la restauration.
Parallèlement, l’offre alimentaire sera revisitée : la moitié des plats proposés devront être végétariens ou vegans, avec une priorité donnée aux produits provenant des filières locales franciliennes. Cela a pour but non seulement de réduire les émissions associées au transport des marchandises, mais aussi de soutenir l’économie locale.
À noter que la boutique officielle du festival optera progressivement pour des textiles en coton bio labellisé, remplaçant les fibres conventionnelles, ce qui témoigne d’un engagement vers une consommation plus éthique.
La préservation du Domaine national de Saint-Cloud
En plus des initiatives environnementales, l’organisation de Rock en Seine attache une grande importance à la protection du parc classé où se déroule le festival. Des itinéraires techniques ont été placés de manière à éviter d’endommager les racines des arbres et l’utilisation de toilettes sèches sera généralisée pour minimiser l’impact sur les infrastructures environnementales du site.
De plus, les organisateurs financent en partie la rénovation des allées du parc pour améliorer l’accessibilité permanente du site. Dans un souci de sensibilisation, des messages pédagogiques sur la fragilité de l’écosystème seront affichés entre les concerts, afin de rappeler aux festivaliers l’importance de préserver leur cadre de vie.
Une affiche calibrée pour séduire tous les publics
La programmation de Rock en Seine 2025 est conçue pour offrir une expérience musicale riche et variée. Chaque jour, le festival alternera entre des genres tels que le rock, l’électro, la pop, le hip-hop et l’indie. L’affiche se compose de noms internationaux très connus ainsi que de talents émergents, pour séduire un large public.
Mercredi 20 août 2025
- Chappell Roan (unique date française, phénomène pop internationale)
- London Grammar (indie britannique)
- Suki Waterhouse
- Luvcat
(Lineup 100% féminin pour l’ouverture)
Jeudi 21 août 2025
- Kid Cudi (remplace A$AP Rocky, rap/hip-hop américain)
- Vampire Weekend (rock alternatif)
Doechii- Enchantée Julia
- Aussi présents : Khruangbin, Mk.gee, Barry Can’t Swim, Montell Fish
(Journée marquée par la diversité entre rock et rap)
Vendredi 22 août 2025
- Anyma (techno-mélodique du duo Tale of Us)
- Aurora (pop onirique, norvégienne)
- Caribou (électro)
- Empire of the Sun (pop-électro, Australie)
- Marc Rebillet (showman interactif)
(Journée électro-pop)
Samedi 23 août 2025
- Justice (retour du duo électro français)
- Jamie xx (ambiance électronique)
- Jorja Smith (R&B anglais)
- Queens of the Stone Age (rock américain culte)
- Autres noms : Dabeull, Luidji, Psychotic Monks & Guests
Dimanche 24 août 2025
- Suuns (rock alternatif)
- Bryan’s Magic Tears
- Kneecap (rap irlandais en pleine ascension)
- Sharon Van Etten & The Attachment Theory
(Journée plus éclectique entre rock, rap et folk)
Rock en Seine coche au final de nombreuses cases de l’éco-conception événementielle : réduction du plastique, énergie décarbonée, circuits courts, et une politique anti-gaspillage structurée. Malgré tout, la question critique de la mobilité des 40 000 visiteurs quotidiens reste partiellement hors de contrôle des organisateurs. À la mi-août 2025, la publication d’un nouveau bilan carbone devrait permettre d’évaluer les progrès réalisés et de définir de nouveaux objectifs chiffrés.
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Témoignages sur Rock en Seine 2025 : Musique et Écologie en Harmonie
Marie, passionnée de musique et festival. « Le festival Rock en Seine 2025 a su marier mes deux passions : la musique et l’écologie. J’ai été impressionnée par l’engagement des organisateurs à réduire leur empreinte carbone tout en offrant une programmation incroyable. C’était un bonheur de danser tout en sachant que je participais à un événement respectueux de l’environnement. »
David, membre d’une association écologique. « En tant que défenseur de l’environnement, je suis ravi de voir des festivals comme Rock en Seine prendre des initiatives concrètes. L’intégration de l’énergie renouvelable et la réduction des déchets avec des gobelets réutilisables sont des pas en avant significatifs. Cela prouve qu’il est possible de créer un événement exceptionnel sans nuire à notre planète. »
Chloé, festivalier écolo. « Cette année, j’ai été frappée par les efforts réalisés pour promouvoir une mobilité durable. Mon amie et moi avons profité des transports en commun et même de nos vélos pour y aller. C’était agréable de voir que l’on pouvait assister à des concerts tout en minimisant notre impact environnemental. »
Antoine, artisan local. « Le fait que la restauration privilégie des produits locaux et végétariens m’a vraiment plu. En tant qu’artisan de la région, j’apprécie que le festival valorise nos filières. Cela non seulement soutient l’économie locale, mais améliore également la qualité de ce que nous consommons sur le site. »
Lucie, amatrice de découvertes musicales. « La programmation de Rock en Seine est toujours un régal. J’ai adoré découvrir de nouveaux artistes tout en profitant de l’atmosphère joyeuse du festival. Le fait qu’ils mettent l’accent sur la durabilité rend chaque moment d’autant plus précieux. C’est un festival à vivre, éthique et vibrant ! »
