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EN BREF
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Le changement climatique représente un enjeu crucial pour l’agriculture, affectant les rendements et la viabilité des cultures. Parmi les espèces touchées, la betterave sucrière se démarque par son sensibilité accrue aux variations climatiques. L’augmentation des températures, l’apparition de nouvelles maladies et l’évolution des conditions de sol forcent les producteurs à repenser leurs méthodes culturales. Comment les acteurs de cette filière peuvent-ils s’adapter pour garantir la productivité et la durabilité de la culture de la betterave ? De la génétique des espèces aux pratiques agricoles, diverses solutions se profilent à l’horizon.
Les défis climatiques pour la culture de la betterave sucrière
La culture de la betterave sucrière est confrontée à des défis majeurs en raison du changement climatique, qui affecte non seulement les rendements, mais aussi la santé des plantes. Depuis 2017, la productivité de ces cultures a connu un déclin, portant les agriculteurs à réfléchir sur l’adaptation de leurs pratiques. Parmi les principaux problèmes figure l’augmentation des températures, qui favorise le développement de maladies telles que la cercosporiose. De plus, la présence accrue de pucerons entraîne des problèmes comme la jaunisse de la betterave, affectant gravement la productivité, notamment en régions comme les Hauts-de-France.
Les conditions météorologiques extrêmes, telles que les printemps pluvieux et les sécheresses sévères, ont également un impact significatif sur les dates de semis et, par conséquent, sur les rendements. Par exemple, les printemps humides de 2023 et 2024 ont forcé de nombreux agriculteurs à retarder leurs semis, tandis qu’une année sèche comme 2022 a vu des pertes de rendement atteignant jusqu’à 70 % dans certains cas. Face à cette situation, il est crucial d’explorer des solutions viables pour garantir la résilience de la culture de la betterave. Les initiatives récentes mettent l’accent sur des axes tels que l’amélioration de la génétique, la gestion des sols ainsi que le développement d’innovations dans les pratiques agricoles, permettant ainsi de s’adapter plus efficacement aux défis posés par le climat.
Impact du Changement Climatique sur la Culture des Betteraves Sucrières
La productivité des betteraves sucrières a connu une inquiétante diminution ces dernières années, toit cela coïncidant avec l’accélération du réchauffement climatique. Jusqu’en 2017, la hausse annuelle était d’environ 1 %, mais depuis, cette tendance s’est inversée, soulignant les défis auxquels les agriculteurs font face. Par exemple, dans les Hauts-de-France, la propagation de maladies telles que la cercosporiose s’est intensifiée, en réponse aux températures plus élevées et à une diminution du gel, augmentant ainsi la population de pucerons et l’incidence de la jaunisse de la betterave. Les effets sont alarmants, avec des rendements ayant chuté jusqu’à 70 % dans certaines régions en 2020.
En outre, les conditions climatiques ne cessent d’évoluer : les printemps pluvieux de 2023 et 2024 ont contraint les agriculteurs à retardar leurs dates de semis, une situation qui a un impact direct sur les rendements. De même, les épisodes de sécheresse, comme ceux observés au printemps de 2025, ont aggravé la situation. Face à ces défis, il est crucial de repenser l’itinéraire technique des cultures. Des initiatives comme celles menées par Tereos s’attachent à améliorer la génétique des semences, favorisant des variétés plus résistantes face à ces aléas climatiques tout en permettant une plus grande flexibilité dans les périodes de semis.
Un aspect moins souvent abordé concerne l’importance du sol dans ce contexte de changement. Un sol bien structuré et fertile peut mieux gérer l’eau, que ce soit lors de fortes pluies ou en période de sécheresse. Cette approche holistique implique aussi des travaux de recherche sur le projet Previbest, qui vise à atténuer les effets du tassement des sols pendant les périodes de récolte. En parallèle, des programmes comme celui de Tereos mettent l’accent sur l’agriculture régénératrice, visant non seulement à améliorer la fertilité des sols, mais aussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les défis sont nombreux, mais des solutions existent et doivent être mises en avant pour garantir un avenir durable à la culture des betteraves sucrières dans un climat changeant.
Adaptation des betteraves face au changement climatique
Impacts du réchauffement sur la culture
Depuis quelques années, la productivité des betteraves sucrières a connu une baisse significative, en particulier à cause du changement climatique. Les températures élevées favorisent le développement de maladies comme la cercosporiose, notamment dans des régions comme les Hauts-de-France, où les agriculteurs font face à des défis sans précédent. Par exemple, en 2020, certains rendements ont chuté de près de 70 % en raison de ces nouvelles conditions climatiques. Il devient donc crucial pour les producteurs de s’adapter à ces changements.
En outre, des printemps pluvieux en 2023 et 2024 ont contraint les agriculteurs à retarder leurs dates de semis, ce qui affecte également le potentiel de rendement. Lors des années sèches, comme en 2022 et au printemps 2025, la productivité subit un coup dur, rendant essentiel le développement de méthodes agricoles plus résilientes.
- Génétique améliorée : Collaborer avec des semenciers pour développer des variétés plus résistantes aux stress hydriques et étendre les fenêtres de semis sans compromettre les rendements.
- Gestion des sols : Remettre la fertilité du sol au centre des préoccupations. Un sol pouvant bien retenir l’eau lors de fortes pluies et la garder durant les périodes sèches est essentiel pour l’avenir de la culture.
- Programmes d’agriculture régénératrice : Participer à des initiatives soutenant la fertilité des sols et la réduction des émissions de carbone comme le programme Transitions de Vivescia, qui finance partiellement les diagnostics carbone pour les producteurs.
- Réseaux d’observation : Mettre en place des systèmes pour surveiller les champs et adapter les interventions agronomiques en fonction des conditions climatiques actuelles et anticipées.
Il est essentiel de multiplier les initiatives et les solutions innovantes pour construire un avenir plus durable pour la culture de la betterave, tout en intégrant davantage les enjeux climatiques dans la gestion des exploitations agricoles.
Impact du changement climatique sur la culture de la betterave
Depuis 2017, la productivité des betteraves sucrières a connu une tendance baissière, diminuant progressivement en raison de divers facteurs environnementaux. Le réchauffement climatique se place au cœur des préoccupations, provoquant l’apparition et la domination de maladies comme la cercosporiose, particulièrement dans les Hauts-de-France. Cette maladie n’est pas seule responsable, car les températures plus élevées et la raréfaction des jours de gel favorisent également des ravageurs tels que les pucerons, entraînant des problèmes tels que la jaunisse de la betterave. La situation a été particulièrement sévère en 2020, avec des rendements qui ont chuté jusqu’à 70 % dans certaines localités.
Les conditions climatiques, comme des printemps excessivement pluvieux, ont également conduit les agriculteurs à modifier leurs dates de semis, souvent reculées à fin avril ou début mai, ce qui impacte directement les rendements. Parallèlement, les sécheresses, comme celle de 2022, aggravent encore davantage la situation.
Pour faire face à ces défis, il est essentiel de rendre l’itinéraire technique de la culture de la betterave plus robuste. Tereos se concentre sur trois axes principaux : d’abord, améliorer la génétique de la betterave avec des variétés capables de résister aux conditions de stress, permettant ainsi d’élargir la période de semis sans compromettre le rendement; ensuite, replacer le sol au centre des préoccupations, avec l’idée que des sols sains peuvent mieux retenir l’eau et infiltrer les pluies excessives; enfin, Tereos a mis en place des réseaux d’observation dans les champs pour des interventions rapides et adaptées.
Dans une optique d’amélioration continue, Tereos s’engage également envers ses coopérateurs en finançant les diagnostics carbone et en offrant des primes pour ceux qui s’alignent sur des pratiques d’agriculture régénératrice et bas carbone, dans le cadre du programme Transitions de Vivescia.
La culture de la betterave sucrière est aujourd’hui confrontée à des défis majeurs causés par le changement climatique. Après des années de productivité en hausse, il est désormais observé une baisse de rendement en raison de facteurs tels que le développement de maladies et la variabilité des conditions climatiques. Des parasites comme les pucerons ou des maladies telles que la cercosporiose se propagent, tandis que des conditions météorologiques extrêmes perturbent le calendrier des semis.
Pour faire face à ces enjeux, des initiatives innovantes sont mises en place. L’accent est mis sur la génétique des variétés pour mieux résister aux stress environnementaux, ainsi que sur la préservation de la fertilité des sols. Les diagnostics car à l’échelle des coopérateurs et l’observation des champs par des réseaux spécialisés visent aussi à optimiser les interventions agricoles.
Ces actions montrent qu’il est possible d’adapter la culture des betteraves aux défis du changement climatique. Ce paradigme d’adaptation pourrait également ouvrir la voie à d’autres cultures sensibles aux impacts environnementaux, engendrant un mouvement plus large vers une agriculture durable face aux aléas climatiques.
